La dernière édition du baromètre de l’Union nationale des missions locales (UNML), publié le 1er juillet 2021, révèle que 42% des jeunes suivis par une mission locale sont inquiets pour leur avenir (1). Ils n’étaient que 33% dans cette situation en juin 2020 selon la même enquête réalisée à la sortie du premier confinement. Les raisons de cette inquiétude n’ont pas varié d’une année sur l’autre : plus des trois quarts des répondants (77,7%) craignent de ne pas trouver d’emploi à cause de la crise, un peu moins de la moitié (43,2%) a perdu confiance en soi et un quart indique que leur projet a échoué.
Alors que les entreprises se lamentent de ne pas trouver de candidats aux offres d’emploi qu’elles diffusent, plus de la moitié des jeunes interrogés par l’UNML (57,9%) indiquent avoir des difficultés à trouver un emploi. C’est d’ailleurs essentiellement pour cela qu’ils poussent la porte d’une mission locale.
L’ennui (45%), les difficultés financières (43,9%, + 10 points par rapport à 2020) et l’isolement (40%) figurent parmi les autres principales difficultés rencontrées par ces jeunes au printemps dernier, dans un contexte de crise sanitaire qui se poursuit. Dans l’ensemble (88%) les jeunes sont satisfaits de leur mission locale, notamment des services mis en œuvre pour poursuivre le suivi à distance. Ils ont cependant souffert du manque d’activités en présentiel (rencontrer d’autres jeunes, participer à des réunions ou des ateliers, aller à la mission locale quand ils le souhaitent, voir le conseiller). Si un peu plus d’un quart (28,5%) ont trouvé un emploi depuis qu’ils sont suivis par une mission locale et moins de 20 % sont entrés en formation, les jeunes citent parmi les trois principaux services dont ils ont bénéficiés grâce à leur mission locale : une aide pour la vie quotidienne (40,7%), une orientation (39,4%) et la découverte d’un ou plusieurs métiers (33,5%).
(1) Du 17 mars au 15 mai 2021, 38.998 jeunes résidant dans l’ensemble des territoires métropolitains ou ultramarins ont répondu à l’enquête de satisfaction. Les trois quarts ont entre 18 et 25 ans.
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